RDC : TENTATIVE DE COUP D'ÉTAT ?

tentative de coup d'état au Congo ?

En ce jour du 30 juin, date emblématique de l’indépendance congolaise, le Général Joshua Kombe s’adresse à la nation avec gravité. Refusant de célébrer ce qu’il appelle une « dépossession nationale », il prend la parole au nom de ceux qui refusent la soumission. Selon lui, le pouvoir congolais actuel a signé, à Washington, non pas un accord de paix, mais un acte de capitulation, en livrant la souveraineté nationale à ceux qui, depuis 30 ans, financent la guerre et le chaos en RDC.

Il accuse nommément le président Félix Tshisekedi d’avoir trahi la République en blanchissant le Rwanda et en sacrifiant la mémoire des morts congolais sur l’autel de ses intérêts personnels. Pour Kombe, cet accord est une reddition diplomatique déguisée en processus de paix, et il appelle à un sursaut populaire. Se lever ou disparaître, voilà l’alternative qu’il propose.

Dans un ton solennel et militant, Kombe se présente non comme un candidat, mais comme un soldat revenu de l’ombre, poussé par l’urgence historique. Ancien mercenaire, fils de militaire, il affirme avoir combattu dans plusieurs zones de conflit à travers l’Afrique, prêtant main forte à des peuples opprimés sans attendre de récompense. Il évoque les sacrifices personnels endurés – l’exil, la torture, l’humiliation – tout en restant fidèle à ses valeurs patriotiques et panafricaines.

Il assure que ce n’est ni la haine ni l’ambition personnelle qui le guident, mais l’appel de la patrie trahie. Selon lui, l’élite politique congolaise actuelle, qu’elle soit du camp Tshisekedi, Fayoulou ou Kabila, fait partie d’un même système corrompu. Ces élites, malgré leurs différends affichés, s’unissent dès qu’il s’agit de protéger leurs intérêts. Kombe affirme que ce système n’a ni légitimité ni honneur, et que l’heure est venue de le balayer dans son ensemble.

Face à ce constat, il annonce la sortie d’un document stratégique : « Congo, la gâchette de l’Afrique – Le Master Plan », un plan de redressement complet du pays et de l’Afrique, axé sur la souveraineté, la réforme de l’armée, la justice sociale et le retour de la dignité nationale. Il invite le peuple à le lire, le comprendre et à marcher avec lui, non pas derrière un homme, mais avec une nation debout.

Le général lance ensuite un appel vibrant à la Garde républicaine et à l’armée congolaise. Il rappelle leur serment, non envers un homme ou un régime, mais envers la nation. Il exhorte les militaires à refuser de devenir les instruments d’un pouvoir sans honneur qui a déjà trahi et finira par les trahir eux aussi. Il prend pour exemple le général Donancien Maehle, surnommé Tigre, qui, en 1997, refusa de défendre Mobutu pour épargner Kinshasa d’un bain de sang. Kombe appelle les officiers à faire preuve du même courage historique.

Il affirme que la fin du régime est inévitable et que la marche du peuple a déjà commencé. Ceux qui continueront à servir ce système en porteront la honte et les conséquences. Kombe ne vient pas pour jouer un rôle dans une pièce politique, mais pour ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire du Congo, une ère de renaissance fondée sur l’honneur, la vérité et la souveraineté retrouvée.

Le discours se conclut sur un ton messianique : « Me voici », déclare-t-il, s’identifiant comme la voix d’un peuple debout, prêt à tourner la page de la trahison. Il appelle le peuple congolais à se lever, à rejeter la peur, et à choisir enfin le courage, la justice et la liberté.

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